Saint patron du cut up, THOMAS BRINKMANN modèle une techno minimale enracinée
dans un dub subliminal. Aux sources de son évolution musicale, se trouvent
la culture afro-américaine de ses parents (Haïti pour sa mère,
Afrique de l’Est pour son père) et l’effervescence des années
70-80 dans les clubs. Ses explorations d’un monde de fragments tiennent
sans doute de là : il dépouille méthodiquement les structures
rythmiques pour n’en garder que le squelette et à partir de vinyls
entaillés, édite des boucles infinies. En les articulant, il génère
des pulsations organiques et des rythmes abstraits.
L’intensité cumulative de la répétition technoïde
facilite plus avant l’exaltation du corps et recherche les réponses
des sens.
THOMAS BRINKMANN présente le projet « Klick », construit
sur des filtres et des modulations.
>>> www.max-ernst.de